Ça y est, c’est parti en live, tout espoir de réconciliation est inutile, la guerre est déclarée. C’est dommage : les enfants vont souffrir, vous aussi, et tout cela risque de durer un certain temps. Mais si vraiment c’est le cas et que toute autre solution n’est plus possible : il va falloir arrêter tout ce que vous faites et vous occuper de votre conflit familial.

1/ Le plus important est de tenter un maximum d’éviter que Madame ne disparaisse avec les enfants. En effet, en cas de situation conflictuelle, le juge demandera des enquêtes. Celles-ci dureront des mois et vous ne pourrez poser aucune demande tant qu’elles ne seront pas toutes intégralement terminées. De plus dans 99 % des cas il laissera la situation perdurer dans l’état où il l’aura trouvé. Si votre ex décide de vous priver de vos enfants et de les monter contre vous, vous serez pieds et points liés durant de nombreux mois sans pouvoir rien faire. Les dégâts seront potentiellement considérables.

2/ Au niveau avocat, tentez de trouver un homme, ou au minimum quelqu’un qui vous indique dès le départ être sensibilisé à la problématique de la défense de l’égalité parentale et des droits des pères. Sinon, votre « conseil » ne fera que vous accompagner dans la mise en place de votre nouveau rôle de sponsor de « mère célibataire » que le système tout entier s’acharnera à tenter de mettre en place. Il est même possible que votre avocate prenne ouvertement le parti de votre ex et vous explique qu’il faut être gentil avec le juge afin de donner une bonne impression bien soumise durant le processus. Car après-tout, cela se passe tout le temps comme cela, alors pourquoi faire différemment avec vous ? Choisissez donc un homme, ou au minimum quelqu’un capable de vous prouver avoir déjà lutté et obtenu des résultats en faveur de plusieurs papas.

3/ Si possible, demandez le divorce en premier. Sinon vous vous retrouverez en défenseur. Vous ne pourrez prendre aucune initiative durant 3 mois. Vous parlerez systématiquement en second. Les enquêtes seront à charge, car Madame sera la demandeuse.

4/ Évitez les pollutions de personnes tierces. La majorité des soucis sont amplifiés par les intervenants qui viendront mettre leur grain de sel dans votre conflit et qui prendront parti, la plupart du temps, pour votre ex. Et si possible, tentez de gérer le maximum de choses directement sans passer par des intermédiaires.

5/ Ne laissez pas l’avocate de votre ex embrouiller vos avocats et vos appuis. Cette personne n’est pas votre amie. La plupart du temps, elle se nourrit du conflit et ne tient aucun compte du bien-être de vos enfants. Elle veut « gagner », même si tout le monde comprend très vite que nous sommes dans une situation où il n’y a RIEN à gagner. Pour cela, elle n’hésitera pas à produire des informations déstabilisantes, et même éventuellement des faux. Vous vous battez pour vos enfants et votre vie : mais pour elle, vous n’êtes qu’un contrat, et une statistique à obtenir. Ne lui faites donc JAMAIS confiance, tout du moins tant que tout est conflictuel et que le jugement définitif n’est pas rendu (et encore...).

6/ Allez chercher tout de suite des témoignages : vous êtes un bon papa et non, vous n’avez jamais battu Madame ni ne l’avez insulté publiquement. Votre médecin de famille n’a jamais rien constaté et non, vous n’êtes pas pédophile. C’est important. Si Madame débarque le jour de l’audience avec des accusations surprises, vous allez mettre des mois pour rassembler vos éléments et faire valoir votre défense. Et comme vous serez l’accusé, vous ne pourrez rien faire durant ce temps-là, et vous continuerez de perdre vos gosses.

7/ Battez-vous dès le départ pour garder un accès à vos enfants. 20 % des papas perdent le lien avec leurs enfants après le divorce. Ce taux monte à plus de la majorité en cas de divorce conflictuel. Le système ne vous protégera pas : le lien entre vous et vos enfants lui apparaîtra tout secondaire, et sera envisagé bien après l’évaluation de votre situation financière, par exemple… Toutes les études des situations d’exclusion parentale et d’aliénations parentales sont unanimes : c’est au tout début du conflit que le mal se fait et que la rupture devient irréversible. Le jour où vos enfants commenceront à dire qu’ils ne veulent plus vous voir ou vous parler, par exemple pour s’éviter des problèmes parce que qu’on les monte à longueur de journée et qu’on leur reproche de tenter de communiquer avec vous, ce sera trop tard et vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer. Les rencontres médiatisées sont des horreurs : évitez de vous lancer dans cette direction, ou vous risquez assez rapidement d’aller faire augmenter les statistiques nationales de comptabilisation des suicides. Donc : ne lâchez rien dès le début pour continuer de pouvoir voir vos gosses et leur parler. C’est le point central. Consacrez-y toute votre énergie si nécessaire. Il FAUT garder le lien avec les enfants. Aucune concession. Never give up.

8/ Réduisez vos revenus. Plusieurs experts nous ont certifié qu’il n’y avait aucune relation entre l’attribution du droit de garde et la fortune personnelle du demandeur, si tant est que les conditions minimums sont réunies (une chambre pour recevoir les enfants sur votre lieu de vie, et la certitude de pouvoir les alimenter). Par contre, il y a une très nette corrélation entre vos revenus et le montant de ce que vous allez devoir payer à Madame. Dont acte.

9/ NE FAITES JAMAIS PREUVE DE VIOLENCE. Attention malheureux : vous allez finir en prison, et vous ne reverrez plus jamais vos enfants. Durant toute la gestion de votre divorce et de votre conflit familiale, vous serrez confronté à un environnement composé à 99 % de femmes. Une grande partie d’entre elles travaillent dans cet environnement et ont fait ce choix de carrière car elles ont eu des problèmes personnels dans leur vie affective (violences, abus, etc.), ou bien par motivation pour défendre les femmes victimes de violence. Vous partez donc présumé coupable, même si vous n’y êtes pour rien. Et si vous avez le malheur de faire quoi que soit allant dans ce sens, vous n’aurez plus aucune chance et tout le monde sera définitivement contre vous. Il est impressionnant de voir jusqu’où des rapports d’expertises peuvent aller dans la mauvaise foi et la calomnie si son auteur estime que vous vous êtes mal comporté. Déjà que ceux-ci seront dès le départ orientés en faveur de votre ex, n’allez pas en plus donner du grain à moudre à tous ces gens : tentez de maîtriser vos nerfs, et comportez-vous correctement.

10/ Armez-vous de courage. Tout cela risque de durer un certain temps. Tout le monde va beaucoup écouter Madame, tandis que vous serez traité en moins que rien.

Bienvenue en France et en Occident.

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