Philippe Chassaing, Stella Dupont, Caroline Abadie, Elsa Faucillon, Isabelle Rauch, Cécile Muschotti, Joël Giraud, Guillaume Kasbarian, Olivier Véran, Yves Jégo, Patricia Gallerneau, ... Ils ont répondu. Ce sont des personnes publiques, voici leurs messages. Et Thibault Bazin a carrément cité notre email durant les débats (mais sans le comprendre)

Philippe Chassaing (Périgueux)
12/14/2017 07:12 PM
............ prévoit de voter ce texte de loi.

Notre réponse =>
nous avons apprécié la position de la ministre, et des groupes Modem et En Marche lors des débats. Nous comptons sur Monsieur Chassaing pour suivre cette ligne au niveau national, et la faire appliquer dans sa circonscription.

Car quand nous regardons ce qui se passe dans la région et notamment sur Périgueux, il est relativement urgent de relayer auprès de tous les intervenants sociaux que la loi est la même pour tout le monde, et ce sans discrimination de genre. La législation actuelle a instaurée l'égalité parentale depuis belle lurette (notamment 2002), mais tout le monde ne semble pas avoir été informé.





Stella Dupont
12/11/2017 10:28 AM via Hélène BIERI
...........................
Stella Dupont regrette la mise à l'ordre du jour d'un tel sujet très sensible qui aurait plutôt vocation à s'inscrire dans un débat plus large.

++


Notre réponse =>
nous ne comprenons pas comment votre groupe a pu se placer en opposition envers une telle disposition.

Nous avons étudié les interventions de vos collègues, et nous regrettons que le PS se place systématiquement dans une logique d’instrumentalisation financière de l’enfant au profit de la mère, validant donc de fait les situations d’exclusions parentales et de relégation du père aux rôles uniques de « sponsor » et « papa loisir », et renvoyant donc la mère aux langes, torchons et cuisines, comme aux temps de nos arrières grand-parents. C’est navrant.

C’est d’autant plus intellectuellement contestable que pour ce faire, vous jouez sur des thèmes émotionnels (les méchants papas qui martyrisent et tuent les gentilles mamans), et faites semblant d’ignorer les chiffres en les déformant au bénéfice de vos argumentations.

Il fut un temps où la défense des petites gens, des exclus, de l’humain en général, étaient dans vos rangs. Vous devriez faire attention à ne pas vous égarer dans ce domaine, car en prenant trop partie pour la situation de fait quand elle est injuste, vous vous en éloignez, et vous devenez plus réactionnaires que progressistes. Malheureusement, sur ce sujet tout du moins, cela commence vraiment à se voir. Nous venons d'ailleurs d'écrire un article à ce sujet.





Caroline Abadie :
07/12/2017 - 09:01am
Monsieur,

Je vous remercie pour votre message. Cette proposition de loi a provoqué de nombreuses réactions et témoignages que je trouve salutaires pour notre démocratie, quel qu’en soit la teneur. C’est la preuve que le sujet méritait d’être abordé à l’Assemblée Nationale.

Tout d’abord, pour une parfaite compréhension de cette proposition de loi portée par nos collègues Modem, je me permets de rappeler sn contenu : sans systématiser la résidence alternée, le principe serait instauré qu'un enfant de parents séparés a deux domiciles, quel que soit le temps passé chez l'un et l'autre.

L'objectif est donc d'apaiser les tensions qui peuvent être nombreuses lors des séparations des couples en gommant la notion de Droit de Visite et d’Hébergement. Cette notion est apparue lors de nos auditions une notion humiliante pour le parent qui pourtant est en pleine possession de l’autorité parentale. In fine, nous affirmons que chacun des parents reste au cœur de son rôle malgré la séparation.
- D'un point de vue administratif, l’enfant aura son domicile chez chacun des parents et non plus chez l’un d’eux seulement.
- Cela permet de conforter le droit de l’enfant à maintenir des liens avec ses deux parents.
- Concernant la fiscalité et les allocations familiales, l’administration continuera d’apprécier in concreto en fonction du parent assumant la charge effective de l’enfant.

Les parents gardent la main, conjointement avec le juge, sur la fréquence et la durée du temps passé chez chacun des parents, comme c’est le cas dans le droit existant.

La volonté de mon groupe parlementaire a été de placer le juge aux affaires familiales au centre de ce texte, parce qu’il est l’ultime garant de l’intérêt de l’enfant mais aussi de permettre aux parents de repenser leur séparation afin de toujours préserver l’intérêt de l’enfant. C’est ce que nous avons fait en commission.

Quant aux violences d’un parent sur l’autre, il y a encore beaucoup à faire pour rendre notre droit plus protecteur mais ce n’est pas l’objet de cette proposition de loi du Modem qui ne fragilise pas les dispositions du droit actuel. On peut déplorer que les priorités du Modem. Quant à nous, nous estimons que ce texte ainsi amendé constituait une opportunité de débat et de progrès qu’il fallait saisir.

Malheureusement, la procédure parlementaire ne nous a pas permis d’aller jusqu’au bout de l’examen des amendements en séance publique, ni de voter cette proposition de loi. Le temps nous aura manqué. Le Modem a la possibilité de la présenter à nouveau dans sa prochaine « niche parlementaire » en mai 2018.

Bien cordialement,

Caroline ABADIE

Députée de la 8ème circonscription de l'Isère


Notre réponse =>
............. Merci ...............



Elsa Faucillon :
Voir son email cité en fin de l'article "Le Naufrage de la Gauche Francaise sur la Famille"



Isabelle Rauch, via son assistante parlementaire, prend le temps de répondre aux emails

Notre réponse =>

Merci Madame Cornéo

Il est dramatique que les débats et ajouts n'aient pas pris en compte les cas trop nombreux du parent qui s'éloigne volontairement avec les enfants dans le but d'exclure l'autre parent. Le mode de fonctionnement du système actuel lui donne gain de cause dans la majorité des cas, et c'est un point préoccupant.

La résidence alternée devrait avoir pour but également d'assurer à l'enfant un accès à ses deux parents lors de son éducation, même si l'un des deux s'y oppose sans raison valable. L'exclusion parentale est un drame pour l'enfant qui le subit.







Cécile Muschotti répond visiblement par elle-même, avec correction et intérêt.


Notre réponse =>

Merci Madame,

De ce que vous pourrez faire pour nos enfants, et surtout pour empêcher que leurs parents ne se battent en les transformant en enjeux…

Il est dramatique que les débats et les ajouts n'aient pas pris en compte les cas trop nombreux du parent qui s'éloigne volontairement avec les enfants dans le but d'exclure l'autre parent. Le mode de fonctionnement du système actuel lui donne gain de cause dans la majorité des cas, et c'est un point préoccupant.

La résidence alternée devrait avoir pour but également d'assurer à l'enfant un accès à ses deux parents lors de son éducation, même si l'un des deux s'y oppose sans raison valable.






Monsieur Joël Giraud, via Valérie Rossi, répond en communiquant des éléments concernant le projet de loi

Notre réponse =>

Merci Madame Rossi

Il est dramatique que les débats et les ajouts n'aient pas pris en compte les cas trop nombreux du parent qui s'éloigne volontairement avec les enfants dans le but d'exclure l'autre parent. Le mode de fonctionnement du système actuel lui donne gain de cause dans la majorité des cas, et c'est un point préoccupant.

La résidence alternée devrait avoir pour but également d'assurer à l'enfant un accès à ses deux parents lors de son éducation, même si l'un des deux s'y oppose sans raison valable.





Monsieur Guillaume Kasbarian, via Barbara Gombert, semble sensible aux enjeux du dossier


Notre réponse =>

Merci, Monsieur, de ce que vous pourrez faire pour nos enfants, et surtout pour empêcher que leurs parents ne se battent en les transformant en enjeux…





Monsieur Olivier Véran s'enagage et semble pencher favorablement vers la déḟense de l'égalité parentale :


Notre réponse =>
Merci, Monsieur, de ce que vous pourrez faire pour nos enfants, et surtout pour empêcher que leurs parents ne se battent en les transformant en enjeux…





Monsieur Yves Jégo est très correct et respectueux dans sa réponse :



Notre réponse =>
Merci, Monsieur, de ce que vous pourrez faire pour nos enfants, et surtout pour empêcher que leurs parents ne se battent en les transformant en enjeux…





Madame Patricia GALLERNEAU est contre le projet de résidence alternée et nous prend pour des "lobbyiste" (???). Elle trouve normal que les pères soient exclus de l'éducation de leurs enfants quand la maman le demande :


Notre réponse =>
LAISSEZ-NOUS VOIR NOS ENFANTS !!!!

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