Bonjour Monsieur Brunet

Je regrette que votre émission ait continué à propager les clichés actuels qui contribuent à priver les papas de leurs enfants quand la mère le décide.

  • 7 % des droits de garde aux pères en cas de situation conflictuelle,
  • 20 % des papas qui perdent le lien avec leurs enfants,
  • 200 000 gamins perturbés,
  • 1300 suicides par an
  • Des jugements délirants qui transforment parfois les parents en SDF

Il est dramatique que nous entendions tout le temps le même discours. Je trouve que vous n'avez pas donné la parole aux arguments allant dans le sens de la raison.

Celle-ci est pourtant simple :
-> L'autorité parentale est de fait lors de la naissance et de la reconnaissance de l'enfant.
-> Le juge n’attribue pas l’autorité parentale, il ne fait que la constater. Selon la volonté du législateur, il peut la réduire lors de cas précis, mais seulement lors de ces cas précis (le législateur légifère, le juge juge, l’avocat conseille).
-> La loi est la même pour tout le monde (Article 1 de la constitution, principe d’isonomie).

En conséquence de cela, il n’est pas possible de laisser à un seul des 2 parents le choix d’accepter que l’autre ait le droit ou non d’élever l’enfant commun. C’est tout simplement anti-constitutionnel.

Il faut que les lois soient appliquées selon la volonté du législateur, et que les plaintes pour Non Représentation d’Enfant, Soustraction d’Enfant, Non notification d’Enfant, soient instruites et que les peines soient appliquées, alors qu’elles ne le sont pas. Aujourd’hui nous en sommes au point que les gendarmes et policiers sont font tirer l’oreille pour prendre ces plaintes, car ils savent qu’elles ne sont jamais instruites… et c’est totalement scandaleux. Conséquence : quand on est mal intentionné, il est tout à fait possible de priver le père de l’accès à ses enfants, légalement, très simplement : https://www.sospapa24.com/article/comment-legalement-voler-des-enfants-maj-.html,41

La seule question à se poser lors des divorces en situation conflictuelle est : les 2 parents sont-ils aptes ? Si oui, alors ils ont chacun le droit de se partager l’éducation de leurs enfants. C’est la loi, la volonté initiale du législateur, et il est intolérable que celle-ci ne soit pas respectée.

Que la maman ne soit pas d’accord pour laisser une place au père n’est pas une raison valable pour lui donner raison. Car si elle estimait que son ex n’était pas capable d’élever l’enfant du couple, alors il ne fallait pas l’épouser, car quand on se marie, c'est quand même une probabilité à très sérieusement envisager. Oui, quand on fait un enfant, il n’y a pas de bouton reset, et aucun des 2 parents n’a le droit de tenter de partir seul avec celui-ci. Et ce point est valable pour chacun d'eux.

Le pire est que les opposants au droit et à la loi sont en majorité des militantes qui ne sont pas elles-mêmes mères de famille, et qui répètent en boucle des indécences. Le débat se résume abusivement à la caricature constante des méchants papas qui sont violents sur les gentilles mamans et les pauvres petits, et tout le monde oublie que l’exclusion parentale est une maltraitance sur l’enfant.

Contrairement à ce qui est assené à tort et à travers, la résidence alternée, dans les cas conflictuels, est le meilleur moyen de limiter les violences inter-parentales car justement, elle limite les contacts entre les parents (surtout si une médiation familiale lui est adjointe). Par exemple, les passages de bras se font à l’école chaque semaine : dépot de l'un le matin, reprise par l'autre le soir, donc sans face à face. Ces arguments sont rappelés dans cette jurisprudence de la cour d’appel de Chambéry. Il y en a d’autres, mais celle-ci est très bien faite : https://www.sospapa24.com/article/jurisprudence-2017-residence-alternee.html,52

Il faut comprendre que l’attitude aujourd’hui des féministes comme celle que vous avez invité n’est pas porteuse de paix, mais qu’elle entretient et provoque les situations de conflits et de dérapages qu’elles dénoncent. Exemple : le père s’occupe de son enfant avec la maman, lui donne le bain, le voit grandir, faire ses premiers pas, lui lit des histoires avant de dormir, s'implique dans son éducation et soudain, parce que la maman et le papa ne s’entendent plus, il se retrouve dans un tribunal et on lui explique que du jour au lendemain, il ne pourra plus participer à l’éducation de ses enfants, ne plus les regarder gandir, tout simplement parce que Madame n’en a pas envie. C’est d’une violence inouïe. Certains en deviennent dingues, et font de graves bêtises. Mais instaurer la règle de l’équité et du partage dans le conflit calmerait immédiatement tout cela.

La recomposition familiale, la féminisation de la société, font que les mamans et papas d’aujourd’hui ne se comportent pas de la même manière que leurs grands parents. Les évolutions ont été phénoménales durant les 50 dernières années. Il est intolérable que la justice et les services sociaux ne constatent pas ce qui est devenu de fait dans la société civile.



Nous avons besoin que les mamans de France, les mères de familles, celles qui savent ce que c’est que de rester avec le même homme durant plusieurs années et de gérer une cellule familiale sur la durée, viennent à notre secours.


Mesdames

Nous avons aujourd’hui un problème dans nos familles.

Il faut que nous trouvions une solution pour pouvoir élever ensemble nos enfants, même quand l’on ne s’aime plus.

Pour cela, nous avons besoin de votre aide, car nous faisons les enfants ensemble.

Un enfant a droit à ses deux parents, et lui laisser l’accès à ses deux composantes éducatives est une bonne chose pour tout le monde, lui en premier.

S’il vous plaît, venez nous aider à régler ce problème, car il fait aujourd’hui souffrir trop de monde.
 


Arrêtons de répondre aux frustrations et aux révoltes par encore plus de frustrations et d’exclusions.

Accessoirement, ce seront les thèmes de la manifestation à venir du 16 mai 2018.

Merci de m’avoir lu.

Signé : Un père qui ne peut plus éduquer sa fille tout simplement parceque la mère en a décidé ainsi, sans aucune raison valable, juste pour le plaisir d'entretenir le conflit, et qu'il n'a aucun moyen de faire quoi que ce soit dans ce cas de figure.



Cet article est une réponse au podcast https://www.youtube.com/watch?v=FtmZWiPns34 et est devenu public parce que le formulaire de contact de RMC est impossible à utiliser (formule mathématique bloquante).

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2 réflexions au sujet de “Réponse à Eric Brunet – émission RMC”

  1. M.BRUNET vous êtes impolis dans le sens que vous coupez la parole à tous les invités..sauf ceux qui parlent comme vous. Vous ne laissez pas le temps de paroles à ceux qui vous disent la vérité y en a marre de vos commentaires qui veulent influencer les autres. Et vous avez souvent tort dans vos explications , surtout lorsqu il s agit de la police.
    Vous êtes instruits mais vous manquez d intelligence. A vous entendre vous serait bien dans la politique. Car cette dernière c est l art de savoir tromper les gens!!!
    Bonsoir

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    • Merci de votre commentaire.
      Il est malheureux que ces personnes, qui s’expriment régulièrement sur des sujets que visiblement ils ne maîtrisent pas, ne soient pas joignables et empêchent ainsi tout droit de réponse. Ils se placent ainsi, de fait, dans une tentative de devenir dépositaire de la vérité, dont ils ne sont pas dignes.

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